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LA « REGLE D’OR »

LE SACRIFICE INTERGENERATIONNEL

Dans sa quête du triple A, le gouvernement a engagé une réforme constitutionnelle de première importance à travers ce qu’il appelle la « Règle d’Or ».

En quelques mots, le déficit budgétaire sera banni des outils qu’un Etat a à sa disposition pour mettre en œuvre sa politique.

Ainsi après avoir renoncé à battre monnaie, l’Etat renoncerait à des initiatives conduisant à des investissements, gages de richesse future, mais financés par du déficit budgétaire.

Si cette règle était appliquée depuis trente ans, où en serait le réseau d’hôpitaux publics par exemple ?

Sur un domaine qui nous concerne plus, les retraites, l’application de la règle d’or prendrait des aspects catastrophiques.

Les régimes complémentaires AGIRC-ARRCO, par leur nature obligatoire, entreraient dans le périmètre « Règle d’Or » ; cela signifierait la fin du paritarisme, puisqu’il serait inconstitutionnel de bouger les bornes financières autrement que dans ce que dirait la loi.

Que dire des régimes d’assurance-maladie, dans un premier temps obligatoires, puis complémentaires ?

Autre illustration de cette rigueur intergénérationnelle : la modification de la base de calcul des cotisations vieillesse pour les apprentis.

Le gouvernement, par cette mesure, va « économiser » une centaine de millions d’euros par an, et environ 30% des apprentis perdront entre un et deux trimestres de validation pour la retraite.

Si pour les actifs, l’allongement de la durée de cotisation et le rapport de l’âge consistaient en une double peine, pour les futurs apprentis, cela s’apparente à la perpétuité !

Enfin, que dire devant le nouveau report du financement de la prestation dépendance, si ce n’est manifester notre opposition à cette forme de maltraitance financière des plus fragiles.

L’UCR, à travers ses instances, prend des initiatives, je vous encourage à les relayer quotidiennement, simplement, en en parlant tous les jours autour de vous. Comme vous pouvez le constater, l’instauration de la « Règle d’Or », c’est l’instauration de la dictature des marchés.

FO ne laisseras pas faire. Nous comptons sur tous nos militants et adhérents.

Je compte sur vous.

Secrétaire général de l’UCR-FO

Philippe Pihet



LA DIGNITÉ DES PERSONNES ÂGÉES EST EN JEU


Selon le Premier Ministre, les décisions sur le dossier de la dépendance sont renvoyées à l’année prochaine. Même si on n’en connait pas encore le détail, Force Ouvrière s’inquiète des projets en cours concernant l’aide à l’autonomie des personnes âgées.

QU’APPELLE-T-ON DÉPENDANCE?
En avançant en âge, on devient moins autonome. Il est nécessaire d’avoir des aides pour les actes quotidiens de la vie : se lever, faire ses courses, etc. Cela peut aussi conduire à l’entrée dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

MAIS CELA A UN COÛT!
Que les personnes soient hébergées à domicile ou en EHPAD, cela coûte cher. Bien sûr, il existe une aide: l’aide personnalisée à l’autonomie (APA). Or, ceux d’entre nous qui ont besoin d’une aide ou dont un parent est dans cette situation le savent: l’APA ne suffit pas ! Il faut ajouter une moyenne de 600, 700 euros à domicile, 1 500, 2 000 euros en EHPAD!
POUR FO, LA DIGNITÉ DES PERSONNES ÂGÉES NE SE MARCHANDE PAS !
Qu’elles choisissent de rester à domicile ou d’être admises dans un établissement, les personnes âgées doivent être aidées selon leurs besoins!
- Ce qui reste à charge des personnes âgées est trop lourd : il faut une hausse des aides et la prise en compte de toutes les dépenses.
- Il faut que les critères d’attribution de l’APA soient les mêmes dans tous les départements et ne dépendent pas des moyens du conseil général !
- Il faut plus de places dans les établissements pour personnes âgées et un renforcement du taux d’encadrement des personnes résidentes.
- Enfin, l’entourage des personnes dépendantes a une charge de travail trop importante en cas d’hébergement à domicile.
COMMENT AMÉLIORER LE SYSTÈME ?
Force Ouvrière estime qu’il faut renforcer le rôle de la sécurité sociale qui finance déjà la plus grande partie des dépenses. La dépendance, c’est le plus souvent lié à des problèmes de santé… seule la sécurité sociale peut y répondre!
Pour FO, il faut:
- élargir la prise en charge par l’assurance-maladie des actes des professionnels intervenant à domicile, ce qui suppose des salariés qualifiés, formés et rémunérés comme tels;
- renforcer le financement de l’APA;
- aider l’entourage des personnes dépendantes par des aménagements d’horaires s’ils sont salariés, par la création de structures de répit et par un suivi médical et psychologique;
- mieux couvrir les frais d’hébergement par les aides au logement;
- prévenir la perte d’autonomie par des actions d’information et de formation des aidants familiaux et de coordination avec les professions de santé.
COMMENT FINANCER L’AMÉLIORATION DE L’AIDE À L’AUTONOMIE?
Pour FO, l’assurance-maladie est une protection universelle: tout le monde y a droit. La cotisation d’assurance-maladie peut financer la dépendance dans la mesure où elle concerne tout le monde: actifs, retraités, employeurs et tous les régimes: salariés, artisans, commerçants, agricoles. Une faible augmentation de la cotisation assurance-maladie et, pour les revenus non-salariaux, un recours à l’impôt, est la voie à suivre pour Force Ouvrière.
FO récuse les hypothèses de financements par les seuls salariés et retraités.
- Non à la récupération sur succession!
- Non à l’assurance privée obligatoire!
- Non à la hausse de la CSG retraités de 6,6% à 7,5% qui ponctionnerait nos retraites d’un montant de 1,7 milliard d’euros!
- Non à une nouvelle «journée de solidarité» qui reposerait uniquement sur les salariés!

AVEC FO, SOYEZ VIGILANTS. INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DE L’UNION DÉPARTEMENTALE DES RETRAITÉS FORCE OUVRIÈRE 


DEFENDONS NOS RETRAITES